Plus les jours passent et plus je me demande quel est le sens à tout cela ? Vivre pour vivre ? N'est ce pas un peu réducteur ? Il y a forcement un sens caché à tout cela non ? Sinon à quoi bon ? Serions nous juste tels des insectes de passage ? Une petite vermine qui se renouvelle et disparait ?
Et après tout pourquoi pas ????
Que reste t-il de nos amours ? Deux magnifiques enfants....Beaucoup de malentendus. Des déceptions. Des silences et des non dits. De lourds et longs moments pesants , absurdes et affreux.
Faut-il que je sois seul à vouloir sauver l'impossible ? Sauver quoi d'ailleurs ? A part les apparences....
Je ne dois pas laisser la haine m'envahir. Cette envie folle en moi d'aller le tuer. De lui démolir sa gueule.
Pourtant j'y pense souvent à le faire. A la manière de Dexter. Crever cette pourriture. Mais pas trop vite. Lui rendre sa mort encore plus insupportable que mes souffrances. Le terroriser juste avant son dernier souffle. Prendre le contrôle de sa peur et de son angoisse. Lui faire peter un cable juste avant le grand plongeon.
Et.... Enfin libérer ma rage, ma colère, ma haine d'un seul coup maitrisé. Faut pas non plus perdre les pédales.
Voir ce sang jaillir de sa poitrine nue. Ses yeux devenir vagues et le souffle qui s'arrête. Voir le sang quitter ce corps de moins que rien et la vie quitter cette merde. Tout doucement. Lentement. Assister à ce spectacle et en apprécier chaque instant
Mais est-ce bien raisonnable ???
Comment concilier l'impossible ? Quand trop d'antagonismes sont présents ?
Ma mère et ma femme ne s'aiment pas. Et moi je suis au milieu à voir les obus et les balles passer..
Et j'en ai marre !
Dimanche je suis allé à Honfleur. D'abord à l'hopital pour voir la grand mère. Il m'est toujours pénible de revenir ici car c'est associé pour moi à la mort de grand père.
Puis je décidai d'aller sur la tombe de celui qui à tant compter pour nous, pour moi....
Pourtant ma grand mère m'avait déconseillé d'y aller...Mais je n'ai pas l'occasion souvent de me rendre là bas...
La violence de la réaction que j'ai eu face à cette tombe m'interpelle. Une peine immense que je croyais enfouie au fond de moi est réapparue telle un TGV lancé à 300 km/h. Une furieuse envie de pleurer. De partir d'ici, de ce lieu, loin, très loin...
Je veux être fort et je suis fragile à en pleurer.
Parce qu'il y a des blessures qu'on ne souhaite jamais voir revenir. Puisqu'il y a des douleurs qui marquent et brulent nos âmes au plus profond. Puisqu'il y a des mondes vers lesquels on ne veut retourner , j'avais laissé tomber ce blog. Pensant que tout allait mieux dans ma vie. Que les galères étaient derrière moi. Et non finalement. Comme un boomerang jeté loin pourtant elles me sont revenues directement dans la figure. Ou plutot de façon sournoise, insidieuse...
On choisit sa vie. On construit sa vie. J'ai eu ce que je voulais. Une femme. Deux beaux enfants. Une maison. Le rêve modeste et ambitieux de réussir sa vie. D'être heureux tout simplement auprès des miens. Et au final j'ai quoi ? Une femme infidèle. Qui se refuse à moi. Je ne suis plus que le père de ses enfants. Le risque de perdre "ma famille". Le risque de perdre notre cocon familial.
Au nom de quoi ? Devrais je aller descendre cet enculé qui brise un ménage ? Oui cela me soulagerait. Une balle dans les couilles pour commencer puis dans la bouche pour finir le travail. Avec quelques coups de pieds au passage pour faire sortir la rage qui est en moi. Mais on est pas au ciné. Je ne vais pas prendre 20 ans de tôle pour un crétin de passage.
Devrais-je m'en prendre à elle ? Elle qui souille notre amour. Elle qui salit, qui se salit, dans des illusions éphémères ? Bien sur que parfois j'en ai envie de lui faire du mal comme elle m'en a fait. Mais une nouvelle fois ce n'est pas la solution. Je vaux mieux que cela
Ma vraie vie ce sont mes enfants. Mes deux amours. Les seuls qui m'aiment profondémment sans tromperie ni mensonge. Et rien que pour eux je dois continuer le combat. Ne pas sombrer. Lutter. Aimer encore et encore ces deux êtres merveilleux.
Car la seule chose que je sache c'est que je mérite mieux que ça. Je suis quelqu'un de bien. Avec des qualités et des défauts.
Hier je regardais un live de Guns n'Roses (mon groupe préféré) qui date de 1992. Et plein de souvenirs du lycée me sont revenus. Pendant un instant j'aurais tant aimé retourner 15 ans en arrière. La bande de copains, nos soirées jeux de rôle, nos nuits à parler de filles.. (tient Fabienne s'est mariée..). Nos délires dans la vieille r5 de Franck avec les Guns à fond hurlants dans nos oreilles. Nos sorties dans les bals de village déguisés en gunners... Putain c'était bien . L'OM écrasait tout sur son passage..
Je ne sais pas si c'est la pesanteur de ma vie. Les problèmes que l'on a avec G. Faut que je vois ma psy.
Je crois qu'on s'est tous demandé un jour ou l'autre quelle aurait été notre vie si on avait pris un chemin différent. Si au lieu de suivre telle voie,on serait là maintenant. La fameuse différence entre les regrets et les remords
"C'est mieux de regretter d'avoir fait quelque chose que les remords de ne pas l'avoir fait". Du moins c'est que l'on dit.
Si on savait à l'avance vers quelles emmerdes on s'enfonce joyeusement, si on savait vers quelles joies on allait, ferait on les mêmes choix ? Les mêmes choix de personnes , les mêmes choix professionnels ?
C'est étrange cette remise en cause permanente chez moi. Je sais que la vie n'est pas plus belle chez les autres. Mais parfois je suis tellement dans la recherche de cet idéal. De cet absolu amour que je balance dans la haine, dans la rage.
J'ai porté ma guitare ce matin chez un luthier et elle me manque déjà. Va falloir me passer d'elle pendant une semaine... Dur !!!! ;(
Souvent je me fais la réflexion, au grès des histoires affreuses d'homicides d'enfant ou de pédophilie, sur le bien fondé de l'existence même de certains dégénérés. Certains rebus de la société juste bon a faire du mal. Tout juste bon à être éradiqués. Bien sur cela ne rendra pas la vie aux malheureuses victimes mais au moins il n'y aurait pas de récidive.
Combien encore de prénoms d'enfants martyrs tombés sous les coups de sous-homme. Oui je l'affirme il y a bien une sous race humaine. Une lie inutile, parasite.
Combien encore d'enfants victimes d'abus sexuels à cause de pervers impossible à soigner.
Qu'attendons nous pour agir ?
Finalement il faut bien se l'avouer, faire parti d'une élite se mérite et impose des devoirs. Il faut déjà en accepter l'idée. Ne pas se dire que l'on fait parti de la masse imbécile de cloportes humains. De tous ces crétins bas de gamme. Il n'est même pas possible de les changer. Ils sont nés comme ça et le resteront.
